Ferme de la Feuillée
Cette vaste ferme conserve des éléments du début du XVIIIème siècle.
1 rue de la mairie
59360 Montay
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Du lundi au vendredi de 9h00 à 12h00.
343 Montagnards
Recensement de 2012
Le dimanche qui suit la Saint Jean Baptiste.
Montay conserve des traces d'un passé ancien et riche. Le village est situé dans la vallée de la Selle et sur l'une de ses pentes. Il possède de nombreuses sources, notamment celle de la Cavée qui alimente la fontaine municipale où les habitants viennent encore s'approvisionner en eau potable, et la source de la Feuillé qui est la plus importante. Deux grandes routes se croisent près de l'église : l'une d'entre elles est la chaussée Brunehaut (la D 932), ancienne voie romaine qui va de Bavay à Vermand. Le parcours en est sinueux à Montay, ce qui attesterait, d'après l'historien local Xavier Machu, la présence d'un ancien lieu de culte ou d'habitation celtique.
Si cette occupation n'a pas été prouvée, celle des gallo-romains a été mise au jour en 1880-1881, d'un cimetière romain tardif et peut-être d'un cimetière mérovingien - de nombreuses tombes sont accompagnées d'objets. Aucune étude importante n'est pourtant menée à l'époque, laissant le champ libre aux pilleurs de toutes sortes.
On trouve mention d'une seigneurie en 1190, avec une demeure seigneuriale constituée par l'importante Cense de la Feuillée.
En 1103, l'évêque de Cambrai, Burchard, fonde un hôpital à Montay. Primitivement tenu par des religieux, il est ensuite desservi par les soeurs de Saint-Lazare, à qui Pierre de Mirepoix accorde une rente et une règle de vie monastique en 1311 pour soigner les lépreux. L'hôpital de Saint-Ladre est saccagé au cours de la révolte des huguenots en 1566.
En 1574, pour leur sécurité, les religieuses obtiennent l'autorisation de loger au Cateau, tout en continuant à donner leurs soins aux malades. Plus tard, la lèpre ayant disparu, elles dirigent une école pour jeunes filles au Cateau jusqu'à la Révolution.
Une plaque dans l'église rappelle que, sous la Révolution, deux prêtres originaires de Montay, Jacques-François Preux et jean-Baptiste Danjou, sont guillotinés en 1794. La même année, l'imposante armée des alliés, constituée de 100 000 hommes et dirigée par l'empereur François II d'Autriche, s'établit sur les hauteurs de Montay en direction de Forest.
Au XIXe siècle, une importante partie de la population abandonne les activités agricoles pour se faire employer dans les usines du Cateau et dans les petits établissements qui s'implantent alors dans la commune, comme le moulin à huile du Tordoir, la sucrerie ou la brasserie.
Pendant la Première Guerre Mondiale, l'abbé Emile Glorieux (1878-1954) est désigné comme maire par les Allemands qui occupent le village pendant tout le conflit. Cette forte personnalité, qui consacre sa vie à la commune est curé de Montay de 1907 à 1954, et maire de 1914 à 1935.
L'histoire de Montay recèle probablement des richesses à découvrir ; en 1984, des travaux de voieries ont mis au jour des vestiges gallo-romains.
Montay conserve les traces d'un passé ancien et riche. Le village est situé dans la vallée de la Selle et sur l'une de ses pentes. Origine du nom: de "mont" et de "ay", "lieu habité" ou "point d'eau", ce qui signifie "village sur la montée".