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Pianiste(s)

 

Qui aurait pu croire qu'avec un thème aussi restreint que celui du piano, un one-man show pouvait être aussi mordant ?

 

Parce qu'il les a tous incarnés un jour dans sa carrière, Simon Fache prend dans Pianiste(s) un virtuose plaisir à les étriller : les frimeurs, las amateurs, les imposteurs, les classiques, les bons, les mauvais, de bar, de croisière, de mariage, d'enterrement.

Sans oublier le principal intéressé : lui-même.

 

Après 250 représentations de son spectacle "pianistologie" devenu malgré lui "le pianiste à Arthur", Simon Fache aurait pu se reposer sur ses lauriers et son clavier. C'est sous estimer l'hyperactivité du musicien et son obsession autoreverse pour les airs populaires et la musique classique. Dans ses mains la sonnerie aux morts s'étire façon jazz, Gloria Gaynor croise Albinoni, le jingle de la SNCF devient presque supportable et l'on réalise soudain que sous le costume du pianiste, il y a un coeur qui bat. Et pas que la mesure.