Association Saint-Jacques en Boulangrie

 

L’objectif :

Faire revivre les chemins de Compostelle en partant de Cambrai, et faire la jonction entre Saint-Quentin (Aisne) et Tournai (Belgique).

Le but :

Aider les marcheurs de Compostelle en leur offrant : Les moyens de se diriger dans de bonnes conditions. Les moyens de se documenter sur la logistique locale et surtout sur le patrimoine historique de notre région. Les gens de passage viennent du nord… Il faut leur donner l’envie de revenir chez nous.

L’action :

Le travail va surtout se baser sur des recherches historiques afin d’être le plus fidèle possible à l’origine, et de faire que notre chemin soit reconnu par les autorités compétentes. Le balisage suivra. Une documentation en trois langues devra être créée. L’association sera le relais local pour tous ceux qui souhaitent partir sur Compostelle. Nous aurons la possibilité de pouvoir fournir les créanciales et également d’informer sur tous les besoins matériels ainsi que les trucs et astuces pour un bon Pèlerinage.

 

 

 

 

 

Nos amis Belges :

La Belgique est à nos côtés car ce projet va enfin leur permettre de passer dans notre région sans se perdre. Le balisage est très attendu, une communication sera faite chez eux dès que le premier tronçon sera opérationnel. Leurs chemins partent d’Anvers et de Bruges. Ils se croisent à Gand pour arriver à Tournai. Lorsque nous regardons ces villes sur une carte, mis à part Bruges, elles sont toutes sur le parcours de l’Escaut. Je peux dire que ceci représente une chance car l’Escaut prend sa source à Mont Saint-Martin, près de Gouy le Catelet. Evidemment, cette donnée capitale va être l’axe prioritaire de nos recherches.

Le premier tronçon :

Un premier tronçon va être très rapidement mis à l’étude. Celui de « Cambrai à Honnecourt sur Escaut » en passant par l’abbaye de Vaucelles. Une inauguration supportée par une marche sera organisée de Cambrai à Honnecourt sur Escaut. Des surprises sont prévues pour cet évènement qui se voudra marquant.

Les besoins :

Nous avons besoin de vous tous, afin de faciliter l’évolution de cette magnifique aventure qui démarre aujourd’hui.

Conclusion :

Pour que toute la région bénéficie de ce projet, nous ferons de la communication par le biais de panneaux d’informations sur les villes et villages du Cambrésis, sur le don du sang et sur le respect de l’environnement. Nous aimerions que les jeunes s’impliquent également dans cette aventure nous nous chargerons donc de les informer dans les écoles et lycées du Cambrésis. Ce projet a plusieurs intérêts. L’histoire, la randonnée, le tourisme, la solidarité et le dépassement de soi. Les statuts ont été rédigés par un premier groupe de travail. Enfin l’adhésion à cette association « Saint-Jacques en Boulangrie » est ouverte à tous, que vous ayez fait le chemin ou pas, bienvenue dans ce chemin.

Quelle pourrait-être l’origine du mot boulangrie ?

 

Sur les pas de Saint-Jacques

Saint-Jacques en Boulangrie : à peine née, cette association a déjà une histoire, partagée entre Cambrai et Compostelle. Explications.

Ce pèlerinage sur le tombeau de saint Jacques fut, avec Jérusalem et Rome, l’un des plus importants de la Chrétienté au Moyen Âge. Pratiquement disparu au XIXe siècle, il connaît un regain de ferveur depuis le XXe siècle. Jalonné d’édifices religieux et civils, il demeure un témoignage de l’influence de la foi sur les hommes. «  En alliant marche et spiritualité, ces chemins de Saint-Jacques de Compos telle constituent une rencontre avec les autres une réflexion sur soi », explique Roger Quéro, bénévole de l’association cambrésienne Saint-Jacques en Boulangrie.

Une légitimité historique

Pourquoi lui avoir attribué ce nom ? Un rappel historique s’impose : en 1486, à la demande des mayeurs (l’équivalent des maires avant la Révolution), et des membres de la Confrérie Saint-Jacques de Cambrai, deux projets sont ratifiés par le diocèse : la construction d’une nouvelle chapelle et surtout celle d’un lieu d’accueil pour les pèlerins de passage dans la cité. «  C’est un hommage, à la fois à cette confrérie aujourd’hui disparue et à ce site d’accueil pour ceux qui prenaient le chemin de Saint-Jacques », poursuit M. Quéro, le nom de Boulangrie - comprenez boulangerie - étant associé à une rue cambrésienne, l’actuelle rue des Rôtisseurs.

Une manière de donner à la nouvelle association toute sa légitimité historique.

Quelques pistes pour les premières recherches…

 

Nous avons apporté quelques éléments récoltés sur internet afin d’être des pistes de réflexions sur les actions à mener.

Deux pistes s’offrent à nous pour retrouver les chemins parcourus par les pèlerins.

La première suit les rives de l’Escault ou Schlede.

La deuxième doit s’attacher à retrouver tous les établissements hospitaliers, monastères et abbayes, et de faire un maillage sur la base d’une journée de marche entre les différents lieux.

Nombres de ces lieux furent détruits au cours des événements tragiques de l’histoire de cette région, mais il est important de leur restituer leurs places dans l’histoire du chemin.

C’est le cas pour Raches qui a servi de carrière et de Saint-Jacques en Boulangrie dont il ne reste plus aucune trace physique mais qui trouvera une deuxième vie au travers de notre association.

Ces deux approches permettront à coup sûr d’affiner la recherche au plus près de ce qui a pu être.