L'immeuble qui porte le n°3 est sans doute celui qui a le mieux conservé son caractère d'origine. C'est là que meurt, en 1756, le chanoine Roseleur, curé de Saint-Louis de la Citadelle. On y trouve ensuite le chanoine Limal qui en est toujours locataire en 1791. Vendue avec la propriété voisine, le 2 avril 1792, au médecin Denimal, la tradition veut que l'Abbé Tranchant l'habite, en 1794, lorsqu'il est arrêté par ordre de Lebon et guillotiné sur la place. Son toit de petites tuiles plates est particulièrement remarquable.