Le choeur de cette église de la reconstruction est orné de fresques d'Emile Flamant.

L'église de Boursies date d'après la Première Guerre mondiale. Elle est conçue et exécutée par l'architecte G. Boone de Cambrai, dans le style roman primitif le plus pur, elle remplace l'église d'André de Baralle, construite en 1866 et démolie pendant la Première Guerre mondiale. Son porche est la partie la plus remarquable de l'édifice. La porte en bois qui s'ouvre en haut d'un escalier, inscrit dans un arc en plein cintre mouluré. La Clef est marquée et les extrados retombent sur des chapiteaux et des colonnes encastrées. Cet arc est inscrit dans un pignon soutenu par des impostes aux chapiteaux sculptés. La tour du clocher qui surplombe la première travée est massive. Reliques de Saint-Ouen : Saint Ouen nommé aussi Dado, naît à Sancy au territoire de Soissons en 603 et meurt en 683. Chancelier du roi Dagobert, ami de saint Eloi, il est choisi comme évêque de Rouen. Il siège au concile de Châlon-sur-Saône et apaise les discordes qui règnent entre les grands du palais et les réconcilie. Son corps, avant les dévastations calvinistes, reposait à Rouen, en la basilique de Saint-Ouen, mais son chef est conservé depuis des siècles, comme précieux trésor à Boursies, village du Cambrésis. Sous l'archiépiscopat de Fénelon, le reliquaire fait l'objet de pélerinage pour la guérison des maux d'oreille.