Tiote Alice

Tiote Alice

Elle symbolise une des nombreuses ouvrières en confection que comptait jadis la commune. Plus de vingt ateliers existaient. Il en subsiste quelques-uns.
Yves Souflet a retracé en patois l’histoire de Tiote Alice, chétive cadette de sept sœurs qu’un prince charmant prend sous sa protection. La légende trouve son prolongement dans la géante que l’on promène debout sur une plate-forme tractée. Haute de 3.70 m,Tiote Alice est coiffée d’un chignon et habillée d’un chemisier blanc avec broderie, d’une jupe en coton noir et d’un tablier rouge. Un mètre ruban autour du cou et un coupon de tissu sur le bras marquent sa pofession.
 
Origine:
La légende de Tiote Alice a été publiée dans JADIS n°25 .C’est la plus jeune d’une famille de 7 sœurs…toute petite, toute chétive, alors que ses sœurs sont « Teurtouss’bonnes z’et grasses » d’où le nom de Tiote Alice. Il y a un atelier de confection à la maison, ou toutes travaillent dans la joie…toutes à l’exception de Tiote Alice, qui taille toujours ses « écourcheux » trop petits. Désespérée, elle s’enfuit dans le bois ou elle se met à pleurer…Un cavalier, prince charmant , "Tiot Flip Musi" la console en lui donnant "un bieu Cockibus tout in or" et lui conseille de le mettre  "dins l’poche de s’n’ écourcheu" pour que le lendemain il soit aussi grand que celui de ses sœurs. Elle obéit, s’endort, et s’éveille le lendemain "Dix fois pus grinne qu’hier au soir"

 Taille : 2.50 m

Ossature : métallique

 Toilette et accessoires : Coiffure « en brioche », la plus repandue à la fin du XIX et au début du XX siècle.
Corsage ordinaire, jupe froncée, et «  l’écourcheu » (tablier de confectionneuse)
Elle tient en mains un échantillon de tissu, un patron, et les ciseaux attributs de la confectionneuse.

Transport : sur un char tiré par une automobile

Sorties : festival des écourcheux

Chanson : écrite et mise en musique par Yves Soufflet, chantée par Roger Faidherbe