Thomas de Cantimpré

Thomas de Cantimpré est né en 1200 (ou 1201) à Bellingen, dans le Brabant flamant, donc à l'intérieur de l'immense diocèse de Cambrai qui s'étendait alors jusqu'à Anvers. Dans ce village, s'élevait un prieuré possèdé par l'Abbaye Cambrésienne  de Cantimpré. Enfant d'une famille noble, destiné à être prêtre, il est envoyé à l'âge de 6 ans à l' Abbaye de Cantimpré et suit des cours à l'école capitulaire de la cathédrale jusqu'à ses 17 ans où il est agrégé officiellement à cette communauté de chanoines réguliers et reçoit l'ordination sacerdotale en 1223 ce qui lui vaut son surnom de "Cantimpratensis". L'entrée de Thomas chez les dominicains marque, en 1232, une étape nouvelle et il prend l'habit au couvent de Louvain où il vint à demander son agrégation. Selon l'esprit dominicain le nouveau religieux reprend immédiatement ses études : à Cologne auprès de saint Thomas d'Aquin et d'Albert Le Grand à Paris au couvent de Saint-Jacques. Il revient en 1246 à Louvain où il exerce les fonctions de sous-prieur et de lecteur, puis de prédicateur général pour une région qui couvre une partie de l'Allemagne, de la Belgique et de la France. Il meurt un 15 mai sans doute  vers 1270-1272. On lui doit de nombreux récits hagiographiques "Une vie de Jean" (1er abbé de Cantimpré), "Un supplément à la vie de la béguine Marie d'Oignies" rédigée par Jacques de Vitry et "une vie de la bienheureuse Lutarde et de Marguerite d'Ypres".

Mais le plus célèbres de ses ouvrages reste "Le livre des Abeilles" traité de religion et de morale pratique dans le cadre d'un développement allégorique sur les abeilles. On y cueille des détails en anthropologie, zoologie, botanique, minéralogie, astrnomie, astrologie  et météorologie à l'intar du n°26 "Epervier et petits oiseaux au monastère de Vaucelles" ou encore le n°141 "le miracle eucharistique à Douai en 1254".