L'immeuble qui porte aujourd'hui le n°13 est, avec la "Maison espagnole", la dernière maison à pans de bois de notre ville. Il appartenait avant la Révolution au chapitre Sainte-Croix et se situait vis à vis de la porte du refuge de Vaucelles. Au dessus de l'entrée existe un cartouche portant la date "1626". Le rez-de chaussée est constitué d'une maçonnerie de briques recouvertes d'un enduit sur soubassement de grès. La porte en anse de panier est agrémentée d'une archivolte retroussée et le mur n'est percé de baies que d'un seul côté. L'étage à pan de bois est à encorbellement. Il repose sur une forte sablière soutenue par des consoles. Les intervalles entre les montants et pièces de bois dont certaines forment des croix de Saint André, sont comblés par la maçonnerie. Comme il est fréquent au XVIIe siècle, les fenêtres de l'étage ne superposent pas aux baies du rez-de chaussée. Le toit est encore recouvert de ses vieilles tuiles. Côté jardin, on peut encore voir, presque effacé, un grand blason sculpté.